samedi 5 juillet 2014

Épilogue

Quand je suis arrivé chez Papily, j'ai tout de suite reconnu l'odeur familière des aromates. On sentait, dans le fond de l'air confiné, des légers résidus de pipe à tabac.

Papily était dans la cuisine, forcément. Il avait l'air absorbé par le ficelage d'un rôti. Clairement, il ne nous avait pas entendus venir, ça se voyait à son air concentré. 

J'ai voulu lui faire la surprise et profiter de la radio qui commentait à haute voix les résultats foireux du dernier match pour m'approcher de lui et mettre tendrement les bras autour de ses épaules.
Mais au moment de passer sous la voûte, en haut de l'escalier, je me suis cogné la tête sur le haut du cadre arrondi.
Papily a sursauté. Il s'est retourné vers moi. Je dois dire que j'étais aussi surpris que lui.

Mince!
Peut-être que c'était vrai après tout. Ce que tout le monde me disait.
Que j'avais grandi.

Bah ça alors...














Previously dans Moi Timothée,

dans Le mercredi, on culture les petits,

et dans Quelques grammes de musique,

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