Tu vois cette sensation quand il pleut à torrents et que tu dois sortir malgré tout?
(comme hier... hum!)
Tu te prépares, tu t'harnaches. La capuche, la fermeture éclair, zip!
(comme hier... hum!)
Tu te prépares, tu t'harnaches. La capuche, la fermeture éclair, zip!
Puis tu braves l'averse, tu entends les gouttes tout autour de toi, sur toi mais tu ne les sens pas. Pas encore. Elle glissent sur ton parapluie, ton ciré et tu ne trouves pas ça désagréable d'être si bien protégé dans un extérieur détrempé.
Mais d'un coup, la bourrasque de trop a raison de ton manteau.
Tu as froid. La pluie s'infiltre partout, dans ton cou et c'est ton moral qui en prend un coup. Tu te fais l'effet d'un radeau qui prend l'eau.
Alors tu accélères, tu veux que le temps passe vite et pour ne plus penser aux frissons dans ton dos, tu rêves d'un plaid et d'un chocolat chaud. D'une paire de chaussons et d'un salon qui sent bon.
Et bien tu vois, pour moi, en ce moment, l'école c'est pareil.
Les premières heures, le matin, je suis plutôt content. Je retrouve mes copains, je rigole bien.
L'année touche à sa fin. Mme Hermange nous raconte des tas de trucs.
Elle est sympa la maîtresse, je l'aime bien.
Elle est sympa la maîtresse, je l'aime bien.
Mais soudain, j'étouffe, je sature.
La moiteur des salles, l'odeur des couloirs.
Partout des moqueries, du bruit, des interdits.
Alors je pense à plus tard, quand ce sera le soir,
quand je serai chez moi, dans mon salon qui sent bon.
En attendant, je fais semblant,
j'écoute, je ris et je me dis qu'au moins, j'ai trop de chance, j'ai plein d'amis.
Previously dans Moi Timothée,
dans Le mercredi, on culture les petits,
et dans Quelques grammes de musique,
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