La dispute

Un matin comme tant d'autres.

Maman est levée depuis longtemps. Elle s'affaire un peu partout dans la maison.

Avec Papa et Mael, on prend tranquillement notre petit déjeuner. Violette, elle, termine de se préparer.

Tout est calme. On entend doucement Hermione qui ronronne sur le canapé.

Soudain, la voix de Maman. Un peu forte. Comme d'habitude, elle parle d'une pièce à l'autre.

Le monopole de la déprime

Je ne sais pas pour toi, mais chez nous, les vacances, c'est le moment où on fait le plein de jeux de société.

Et bien, après une petite semaine au chaud, à lancer des dés, tirer des cartes et déplacer des pions, je te confirme, il n'y a rien qui me déprime plus que de jouer au Monopoly.

Tremblement de cœur - Partie 4 (suite et fin)

Previously dans Moi Timothée...
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Nous voilà le lundi.

Je rejoins Hector devant l'école, comme d'hab.

J'ai préparé un argumentaire de choc. Je vais lui prouver par a + b qu'on doit laisser Saad tranquille, qu'il peut la garder sa copine, qu'en fait, ce n'est pas un problème, Pythagore peut aller se rhabiller, je vais..

Il me prend de court.

Tremblement de cœur - Partie 3

Previously dans Moi Timothée...
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J'ai compté les heures jusqu'au dimanche matin...

Après des siècles d'attente, ça y est, on y est enfin !

Tremblement de cœur - Partie 2

Previously dans Moi Timothée...
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Mercredi donc.

On avait le choix entre 2 activités. Course d’orientation ou hockey. On adore ça le hockey, avec Hector et Saad. Du coup, on se dit qu'on va se retrouver tous les 3, là-bas. Mais là, catastrophe ! Saad choisit la course. Comme Léonore, bien sûr…

Tremblement de cœur - Partie 1

Je le savais ! Je le savais ! Je savais que quelque chose clochait !

Bon, je ne me doutais pas du tout qu’il pouvait s’agir de ÇA. Mais quand même, je savais que c’était louche.

Toutes ces fois où il arrivait en retard à la récré… Et ces sourires suspects à la cantine…

Tel père

Il aime les échecs, je préfère les dames.
Il est plus Pac-Man, moi, plus Rayman.
Il kiffe Star Trek, j'adore Star Wars.

Le mercredi, on culture les petits - Le doudou qui parle

Cette semaine, je te parle d'un de mes livres préférés quand j'étais petit. 
Le doudou qui parle de Frédéric Kessler et Élisa Géhin.

Cher C.N.C.,

Ou plutôt cher Centre National du Cinéma et de l’image animée,

La ruelle

Je te l'avais promis, cette histoire.

Bon, il m'a fallu un peu de temps pour rassembler mon courage, mais maintenant, je crois que c'est bon. Je me sens prêt. Enfin, à peu près.

Voici donc... le récit de ma terrible humiliation, the story of the ruelle !

Maman nous avait encore emmenés au diable vauvert découvrir un de ces lieux insolites qui la font rêver.
Et bien entendu j'étais, une fois de plus, confronté à mon problème existentiel. 

"Putois ! Ou est ce que je lève la patte, moi?"
Ce n'est pas de ma faute si j'ai une autonomie de vessie limitée !

Vu qu'il n'y avait vraiment rien d'adapté autour de nous, Maman finit par me dénicher un petit passage pavé, perpendiculaire à la rue principale.
"Tiens, ici, c'est parfait."

Je lui fais remarquer avec horreur qu'il a beau être charmant comme tout ce passage, ce n'est PAS DU TOUT discret et que n'importe quel passant, qui tournerait un poil la tête, me verrait direct.

Elle ne se démonte pas et me rétorque que, de toutes les façons, elle va essayer de faire le guet.

Comment ça « essayer » ?!

Et là, elle rajoute :

« C'est comme les dinosaures de Jurrassic Park. Ils ne te voient que si tu bouges. Si quelqu'un vient, surtout, reste bien immobile »

Quoi ?! Je reste scotché par l'énormité d'une ânerie pareille.
Mais le temps presse et je n'ai plus trop le choix. Je m'engage dans le passage.

Ça va, Maman fait l'andouille et enchaîne les blagues, ça me fait bidonner.
Mais ça ne m'aide pas à me concentrer. Je finis tout de même par y arriver.
Soudain... Tonnerre de Brest!

Mael aperçoit un groupe de pigeons (des vrais, des oiseaux). Il se carapate.

Maman lui court après et me voilà en 2 temps, 3 mouvements, en bien fâcheuse posture, tout seul dans ma ruelle.
Bien entendu, c'est à ce moment là qu'une petite mamie passe dans la rue.
Mignonne, la mamie, ceci dit. Avec sa petite canne et son petit manteau.
Mais pas rapide pour un sou... Elle a mis trop de temps à traverser!

Et moi, pendant ce temps, figé comme le Manneken Pis, n'osant même pas respirer, terrifié à l’idée qu'elle ne m’aperçoive sur le coté.

Mamie T-Rex prend tout son temps...

Depuis ce jour, je vérifie toujours avant de partir "C'est loin, où on va ? 
Il y a des toilettes dans le coin?".

Parce que sinon, je mets direct mon veto.

Non, mais ho!

Previously dans Moi Timothée,

DANS LES NUAGES

Cette semaine dans Le mercredi, on culture les petits,
WATERLOO TRAFALGAR,

et dans Quelques grammes de musique,

WALTZ#2 d'Elliott Smith

Bon weekend !